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Pour les non ostéopathes ou personnes non titulaire d'un pré-recquis d'un diplôme médical ou para-médical désirant suivre la formation afin de développer l'ostéopathie somato-émotionnelle à l'aide de l'étiomédecine  ?

Cela est tout à fait possible en tant que pratique non conventionnelle avec une vigilance sur l'utilisation de certains mots, en tant qu'ostéopathe par exemple nous pouvons utiliser les mots tel " diagnostic ostéopathique, traitement ostéopathique, patients..." en tant qu'infermière " soins infirmier, diagnostic infirmier.", toute profession possède donc son "jargon"...

 

 

Les professionnels de la médecine naturelle sont extrêmement prudents avec l’utilisation de tous les termes liés à la profession de médecin. Pour cause, ils redoutent plus que tout d’être accusés d’exercer illégalement la médecine. Un flou entoure le mot « médecine » qui cristallise de nombreuses craintes.

l’utilisation du mot « médecine » par les professionnels tels que les ostéopathes, les naturopathes, ou encore les étiopathes est très rare. Ces praticiens craignent de s’attirer les foudres des autorités françaises, DGCCRF en tête. Pour ces praticiens, le fait d’afficher leur pratique comme étant une médecine naturelle, alternative ou non conventionnelle, constituerait un premier pas vers l’exercice illégal de la médecine. 

Pourtant, ni le juge français, ni le Ministère de la santé, ni l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’interdisent l’usage du mot « médecine » par des professionnels non médecins. Explications. 

Le terme « médecine » n’est pas réservé aux médecins selon le juge

Nous l’avons évoqué en introduction, si la plupart des professionnels de médecine naturelle préfèrent parler de leur pratique sans utiliser le mot « médecine », c’est pour ne pas être accusés d’exercer illégalement la médecine. C’est le code de la santé publique, à son article L. 4161-1 qui définit précisément les 5 cas qui constituent un exercice illégal de la profession de médecin. On y lit notamment qu’une personne ne peut pas établir de diagnostic ou traiter des maladies sans être titulaire d’un diplôme de médecin. Mais à aucun moment le texte de loi ne proscrit l’utilisation du mot « médecine ». 

Le juge français a confirmé cela dans une décision rendue le 16 octobre 2008. Cette décision de justice impliquait un professionnel de la médecine chinoise. Ce professionnel s’est d’abord vu interdire, par la cour d’appel, l’utilisation du mot « médecine » au motif que « ce terme [est] protégé par les dispositions du code de la santé publique relatives à l’exercice illégal de la médecine« . 

Mais la Cour de cassation est venue contredire cette décision. En effet, le juge rappelle que « le terme de médecine, à l’inverse du titre de médecin, [n’est] pas protégé« . Ainsi donc, présenter sa pratique comme étant une médecine naturelle n’est pas interdit et ne peut pas être considéré comme étant un exercice illégal de la médecine. 

Le Ministère de la santé et l’OMS parlent bien de médecines alternatives

Pour compléter la jurisprudence de la Cour de cassation sur l’autorisation d’utiliser le terme « médecine », nous sommes allés consulter les sites officiels du Ministère de la santé français et de l’OMS. 

Le site du Ministère de la santé propose une page « Les pratiques de soins non conventionnelles » sous-titrée « Médecines complémentaires / alternatives / naturelles ». Son introduction (voir ci-dessous) indique bien que ces pratiques peuvent être appelées « médecines alternatives », « médecines complémentaires », « médecines naturelles », ou encore « médecines douces ». Tout au long de cette page, à aucun moment il n’est indiqué que l’utilisation du mot « médecine » n’est prohibé.

 

Le site de l’OMS va plus loin que cela car il propose une page dédiée à la médecine traditionnelle. La définition délivrée ancre cette médecine dans ses origines ancestrales et spirituelles en parlant bien de « somme des connaissances, compétences et pratiques qui reposent sur les théories, croyances et expériences propres à une culture« . L’OMS légitime l’utilisation du terme « médecine » pour désigner toutes les pratiques non allopathiques. 

Tous ces indices concordent vers la validation de l’utilisation des termes de médecine naturelle pour parler des pratiques non conventionnelles. 

source du texte : https://galieno.com/2019/11/20/doit-on-parler-de-medecine-naturelle-ou-douce/

Un conseil départemental de l’ordre avait réussi à faire condamner par une cour d’appel un individu non médecin qui utilisait l’expression « médecine chinoise » pour ses activités professionnelles.

La Cour de cassation, dans une décision du 16 octobre 2008 (n° du pourvoi : 07-17789), n’a pas cautionné cette interprétation du droit. Dans une note sous cette décision, il est indiqué « Viole les articles L. 4131-1 et L.4161-1 du code de la santé publique la cour d’appel qui fait interdiction à une personne exerçant la médecine chinoise d’utiliser le terme de médecine en énonçant qu’elle ne pouvait utiliser ce terme protégé par les dispositions du code de la santé publique relatives à l’exercice illégal de la médecine, quand ce terme, à l’inverse du titre de médecin, n’étant pas protégé, seuls l’établissement de diagnostics ou la pratique d’actes médicaux par cette personne eussent justifié de lui interdire d’user de l’appellation “médecine chinoise” ».

Si le terme “médecin” est protégé, le mot “médecine” lui ne l’est pas…

Droit-medical.com (source : http://droit-medical.com/actualites/jurisprudences/512-utilisation-terme-medecine

Pour les personnes non titulaire d'un diplôme médical ou para médical : (une vigilance sur les mots)

Utiliser un jargon adapté

Les mots employés pour décrire votre activité ou pour vous adresser à votre clientèle ont une importance capitale et devront être choisis avec soin. Plus qu'une information erronée, les mots choisis peuvent vous faire courir des risques au niveau juridique si l'on considère que vous utilisez un discours médical. 

 

D'ailleurs, le site Medoucine vous accompagne dans la rédaction de vos textes et dans votre communication, mais nous n'avons pas toutes les données en main. Pour être sûr de ne pas faire d'erreurs et d'être dans votre bon droit, c'est vers un cabinet d'avocats qu'il est préférable de vous tourner. En effet, certains mots seront surtout réservés au domaine médical et devront être évités pour parler de votre pratique en médecine complémentaire (sauf cas particulier), parmi eux, on retrouvera les mots :

  • Ausculter

  • Auscultation

  • Anamnèse

  • Diagnostiquer

  • Diagnostic

  • Guérir

  • Guérison

  • Soigner

  • Traiter

  • Traitement

  • Prescrire

  • Prescription

  • Pronostic

  • Patient

  • Patientèle

Ainsi, que ce soit dans vos communications écrites comme dans votre discours oral, ces mots sont à éviter puisqu'ils sont réservés à l'exercice de la médecine conventionnelle. Heureusement, vous pourrez tout à fait utiliser des mots qui pourront venir remplacer ces derniers. 
Par exemple, le mot « accompagnement » est bien plus représentatif de la pratique en médecine complémentaire. Généralement, les formations de qualité n'utilisent déjà pas ce type de jargon durant l'apprentissage, le changement ne devrait pas être difficile si vous avez tendance à faire des erreurs.

Attention aux promesses

Un grand nombre d'entre vous l'ont déjà remarqué, les médecines complémentaires sont souvent des approches vers lesquelles le public se tourne après avoir testé les différentes techniques de la médecine conventionnelle. Il n'est donc pas rare de faire face à des personnes fondant tous leurs espoirs sur votre pratique et sur les potentiels résultats que l'on pourra obtenir. Même si vous êtes enthousiaste et que vous avez confiance en votre approche, promettre monts et merveilles à votre clientèle ne vous apportera rien.

S'engager sur une réussite totale est quelque chose de très risqué, car il vous est totalement impossible de prédire l'avenir malgré l'efficacité de votre pratique et les clients que vous avez en face de vous réagiront tous différemment. D'ailleurs, la médecine conventionnelle ne fait jamais de promesse et laisse bien souvent les personnes venant consulter dans le flou, ce n'est pas pour rien, on ne peut rien promettre avant de constater les résultats. Par égard pour votre statut et pour votre client, faites attention à la façon dont vous amenez les choses.

Expliquer avec justesse

Vous êtes passionnés par votre pratique, les outils que vous utilisez sont parfois légion et vous ne cessez d'enrichir vos connaissances sur le sujet pour répondre aux demandes qui vous sont faites avec le plus de précision possible. C'est une qualité que l'on trouve souvent chez les praticiens en médecines complémentaires. 

Seulement, vous ne devez pas oublier que les personnes en face de vous ne savent pas toujours dans quoi ils mettent les pieds et en quoi consiste l'approche utilisée (aussi bien dans la théorie que la pratique). Prendre le temps de savoir si votre client consulte pour la première fois un praticien en médecine complémentaire est un bon moyen de savoir quelles sont les indications que vous devrez lui donner. Rappelez-lui toujours que vous n'avez pas pour vocation de remplacer son suivi médical classique. Prenez le temps de lui expliquer en quoi consiste votre travail. 

Mais attention, il est inutile de rentrer dans le détail et de partir dans des explications longues que le client ne comprendra pas nécessairement. Utilisez des métaphores simples, si la personne en face de vous veut en savoir plus, elle saura vous le faire savoir ou fera ses recherches. Les informations qui peuvent vous paraître logiques comme par exemple le fait qu'il n'y a pas de contact physique en hypnose doivent être rappelées, car il peut arriver que les clients se fassent une fausse idée de la pratique. 

Bref, travailler la façon dont vous présentez votre métier sera important autant pour votre clientèle que pour la promotion de votre activité, gardez à l'esprit que la compréhension de ce que vous faites contribue à la démocratisation de votre approche. 

 

Prenez garde à l'aspect spirituel


Plusieurs pratiques en médecines complémentaires auront un aspect spirituel propre à leur histoire, c'est notamment souvent le cas pour les approches orientales "qui n'est pas du tout le cas de l'étiomédecine qui s'inscrit dans l'ostéopathie somato-émotionnnelle" . Seulement, tout le monde n'est pas forcément intéressé par cette partie même si pour vous, elle fait partie intégrante de la pratique. 

Par ailleurs, un aspect spirituel mal expliqué pourra vite apparaître comme ésotérique, vous faisant ainsi perdre toute crédibilité aux yeux de votre clientèle. Être à l'écoute et savoir entendre ce que la personne en face de vous est venue chercher est capital et vous devez savoir respecter ce souhait. 
 

source : https://www.therapeute-medecine-douce.fr/mots-a-dire-ou-pas-praticien/amp/

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